Le diagnostic aimante : une étape indispensable
Contrairement aux idées reçues, l’amiante est très présente en Martinique. Dangereuse pour la santé, elle doit impérativement être traitée avant de réhabiliter un bâti. Pour repérer sa présence, BVA mandate des professionnels comme Philippe Coridon, à la tête du cabinet SEDIAG, membre du réseau EXIM.
Dans quels cas faut-il procéder à un diagnostic amiante ?
Depuis le 16 juillet 2019, avant d’effectuer des travaux, le propriétaire a l’obligation de réaliser un « constat des matériaux » pouvant contenir de l’amiante. C’est ce qu’on appelle le Repérage Amiante Avant Travaux (RAAT). En Martinique, le cabinet SEDIAG – EXIM détecte souvent sa présence dans les bâtis qu’il analyse, car ce matériau a été utilisé dès le début du 20ème siècle et jusqu’à la fin des années 1990.
Comment se déroule le diagnostic ?
Les techniciens spécialisés se déplacent sur site, effectuent le repérage des Matériaux ou Produits Contenant de l’Amiante (MPCA) ainsi que des prélèvements dans les zones concernées par la réhabilitation. Car il est impossible de voir les fibres d’amiantes à l’œil nu. En effet, elles peuvent être présentes dans les murs, les plafonds, les sols, mais aussi dans les conduits de fluide, les portes, etc…. Le temps alloué au RAAT se calcule en fonction de la liste de travaux à réaliser. Le cabinet SEDIAG remet ensuite à BVA son rapport de diagnostic après avoir obtenu les résultats d’analyse.
Que faire si on constate la présence d’amiante ?
Il existe 2 niveaux d’actions possible, réalisés par des entreprises spécialisées dans le désamiantage :
- Le confinement. Il s’agira d’isoler l’amiante pour éliminer les risques d’inhalation de poussières d’amiante par les occupants.
- Le désamiantage. Il consiste à extraire l’amiante, via un processus technique spécifique.
Comme le rappelle Philippe Coridon, la présence d’amiante n’est pas une fatalité. Et la traiter est nécessaire pour assainir le bâti !
Philippe CORIDON
SARL S.E.D.I.A.G
06 96 85 49 50 – 05 96 60 43 11
p.coridon@exim.fr
Crédit photo : Jean-Albert Coopman